Articles tagged with: hack
3615 my life, Electronique » | Tweet |
Les premiers temps, mon copain le robot se promenait avec un rack de piles sur le dos. C’était pas super sexy et ça tombait tout le temps. Sans compter la galère pour enlever les piles de l’engin, les charger, etc …
Bref, il fallait faire quelque chose. Si vous avez tout bien suivi, vous savez que j’ai un AR.Drone en pension à la maison pour quelques temps. A défaut de pouvoir le faire voler pour cause de grand vent ces temps-ci, j’ai mis à contribution la paire de batterie livrée avec puisqu’elles ont l’infini bon goût de rentrer au millimètre près à l’arrière du châssis du tank en construction.
L’engin dispose de deux connecteurs, l’un pour la charge avec 4 broches permettant de charger les deux cellules de la batterie de façon indépendante et un second pour la décharge qui porte le doux nom de Tamiya. Non, c’est pas une belle blonde, c’est un bout de plastique avec du métal dedans. Lire la suite »
3615 my life, Electronique » | Tweet |
Je vous ai promis de vous expliquer comment mon petit tank préféré faisait pour ne pas se manger les murs. Il n’est pas (encore) question de lui faire distinguer un mur d’une poussette ou du sac à main de madame, on va juste considérer qu’il ne faut pas foncer dans un obstacle (oui, le chat est un obstacle).
Pour faire ça, trois écoles s’affrontent :
- Une caméra associée à un logiciel de reconnaissance de mouvement qui sait reconnaître le sol du reste et agir sur les moteurs en conséquence. Un peu overkill et trop gourmand pour une pauvre petite arduino.
- Un émetteur / récepteur à ultrason qui va transformer votre engin en chauve souris qui saura à peu près ce qu’elle a devant elle (ou au moins les contours)
- La même chose avec de l’infrarouge, beaucoup moins précis mais, au final, on s’en fiche pas mal, tout ce qu’on veut, c’est ne pas détruire le château fort en légo du petit dernier en tapant dedans
Je n’ai pas encore commencé le hack à proprement parler (dans le sens détourner des choses de leur usage d’origine), j’ai donc opté pour deux détecteurs de proximité déjà fabriqués y-a-plus-qu’à-brancher (7.5 $) que j’ai fixés sur la platine du tank avec des oreilles spécialement faites pour. La version Do It Yourself aurait consisté à trouver les composants et à les monter proprement sur un bout de circuit imprimé (probablement moins cher mais beaucoup plus long).
En pratique, comment ça marche ? On branche la chose à la masse et au 5 volts, puis, on branche la dernière patte sur une broche numérique de l’arduino (j’ai choisi 8 pour la gauche et 9 pour la droite). Il faut ensuite régler la sensibilité de l’engin avec un petit tournevis à l’arrière, ce qui permet de détecter la présence d’un objet devant « l’oeil » entre 15 et 200 centimètres. J’ai mis au plus court pour ma part, vu l’encombrement du sol de la maison :) Lire la suite »
3615 my life, Electronique » | Tweet |
Comme vous ne le savez peut-être pas, je suis en vacances longue durée et assigné à résidence. Les beaux-parents étant de la partie, j’occupe comme je peux mon temps libre.
Ça faisait un moment que je voulais me pencher sérieusement sur une petite carte que j’avais dans mes tiroirs depuis un moment : arduino.
Et puis, un camarade a eu la bonne idée de laisser son AR.Drone en pension chez moi, donc j’ai un peu joué avec.
Bon, faire clignoter des leds, c’est marrant, mais ça lasse vite et puis je suis plutôt du genre à faire ça avec un NE555, un PIC comme celui qui est embarqué sur les arduino, c’est un peu overkill.
Hacker l’AR.Drone qui n’a qu’un port USB peu accessible, c’était faisable mais je ne voulais pas casser le joujou qui coûte quand même une couille. Je pourrais tenter de monter un truc qui vole de A à Z, mais j’en connais qui s’y sont déjà cassé le nez et le porte-monnaie.
J’ai donc cherché un projet pas trop casse noix, mais un peu fun quand même, qui coûte pas trop cher en composants de base et qui puisse m’occuper quelques temps. Lire la suite »
Internet, Nouveau monde, Vie associative » | Tweet |
Quand je dis « création », je ne parle pas nécessairement de musique mais de tout ce qui se crée en général. En l’occurrence, je suis allé faire un tour ce vendredi au loop pour participer au hackaton memopol2 de La Quadrature.
Dans un lieu inattendu à coté de la place de la République, on trouve un tas de gens plus ou moins poilus causant tantôt anglais, tantôt espagnol, tantôt français qui semblent tous savoir ce qu’ils font.
En réalité, chacun fait un petit bout d’un tout dont on n’a qu’une vague idée de la forme et du fond qu’il aura à la fin, puisque personne n’a écrit quelque chose qui ressemble à un cahier des charges.
Et pourtant, les choses avancent. Un truc à rendre fou n’importe quel chef de projet de webagency.
La bonne recette pour arriver à ça ? Un lieu ouvert, une invitation inconditionnelle à venir sur place, un relais avec le réseau pour que ceux qui ne peuvent pas se déplacer puissent participer et surtout une énorme quantité de blocs notes partagés entre tous pour rendre compte de où chacun en est.
Ajoutez un peu de nourriture et de boisson, et vous avez des choses qui avancent, par le simple fait que les gens se parlent. Pas de réunion, pas de chef, pas de temps perdu.
La clé du succès de ce genre d’opération, c’est la continuité. Ce hackaton a commencé jeudi soir et finira samedi soir. Loin des horaires de bureau bien cadrés, le travail est fait en non stop en fonction des possibilités de chacun. Le projet ne sera, bien sûr, pas terminé ce soir, mais assez avancé pour que les participants puissent terminer bien au chaud chez eux par la suite.
Du côté des participants, pour que ça marche, il ne faut pas attendre de trouver quelqu’un qui va vous dire quoi faire, il vaut mieux rentrer dans le tas, quitte à avoir l’impression de déranger.
A quand la même chose pour les projets de lois et les rapports de tous poils ?
3615 my life, Développement, Idioties, Internet, Legislation » | Tweet |
Un débat est né après le chat avec Eric Walter organisé par le Parti Pirate Français la semaine dernière.
HADOPI est-elle en mesure de protéger également les ayants droits des licences dites « libres » ?
Pour commencer, qu’est-ce qu’une licence libre ? C’est le fait, pour un créateur quelconque, de décider que les utilisateurs de son oeuvre bénéficieront de libertés accrues dans l’utilisation de l’oeuvre. Ca ne veut pas nécessairement dire qu’elle est gratuite, échangeable et réutilisable à volonté. Il existe une infinité de variantes, mais les libertés principales pouvant être accordées sont :
- La liberté totale (mais pas, ou pas encore, en France. Il est obligatoire de conserver la paternité de l’oeuvre, c’est à dire, à minima, de citer le nom de l’auteur)
- La liberté de diffuser l’oeuvre (avec, ou pas, une restriction sur l’usage commercial de la diffusion)
- La liberté de modifier l’oeuvre ou de l’inclure à une autre réalisation
- La liberté de restreindre les droits d’une nouvelle oeuvre crée à partie de l’oeuvre protégée
Traditionnellement, ces licences libres sont associées aux biens numériques (logiciels, musique, vidéo, textes, …) mais elles peuvent tout à fait être appliquées à tout et n’importe quoi. Vous pouvez créer un costume sous licence libre, par exemple. Lire la suite »
Idioties, Internet » | Tweet |
Je parlais hier, à propos de l’article dans SVJ, du désintérêt de la jeunesse à propos de « comment ça marche ».
C’était semble-t-il symptomatique de notre génération, cette (vilaine, selon certains) manie de vouloir tout démonter (surtout ce qui était électronique et coutait les yeux de la tête) pour comprendre comment ça marche.
Les générations précédentes étaient complètement larguées devant l’accumulation rapide des connaissances et compétances des jeunes à ce sujet. Certains se sont rattrapé depuis, on trouve même des grands mères sur Twitter ! Lire la suite »