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Projets & Participations, Vie associative » |
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Comme on s’ennuyait un peu, la dream-team SCANI a lancé un nouveau projet fin 2022. Nom de code « Plein-Soleil« . L’idée générale est de faire comme ce qu’on fait pour internet chez SCANI : remettre du sens, des gens, de la compréhension et de la copropriété dans un secteur. Ici, vous l’aurez peut-être deviné, l’énergie.
Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je suis donc monté en haut du grand plongeoir et j’ai sauté avec bonheur dans une piscine de nouveau joujoux. Histoire de comprendre et de savoir de quoi j’allais parler ensuite, de tester moi même les trucs, etc. Pas d’affiliation ni de sponso par ici (mais heyy j’aimerais bien #appeldupied) mais je vais quand même vous dire ce que j’ai acheté et où.
E-Monnaies » |
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[Avec la montée des cours, bitcoin en tête, il est temps de faire un petit point sur les cryptos. Si vous débarquez, je vous renvoi aux articles écrits ici même depuis 2013 pour comprendre les bases. Bien entendu, ce qui suit n’est pas un conseil d’investissement … « Do Your Own Researchs ! »]
Cet univers est encore très sulfureux et peuplé de légendes parfois obscures. On se croirait dans un remake du Seigneur des Anneaux.
Il était une fois la crise de 2008 et un Satoshi Nakamoto qui cherchait un moyen de débarrasser notre monde des turpitudes bancaires et étatiques en s’attaquant au nerf de la guerre : la monnaie. Mettez tout ça dans un mixeur, et PAF, ça donne le bitcoin dont le bloc 0 de la chaîne a été crée le 3 janvier 2009.
Ça vaut littéralement rien
La notion de valeur des choses est plus épineuse qu’on ne le croit. C’est encore bien pire quand la « chose » n’est ni un objet tangible ni un service. Les 18 premiers mois de sa vie, le bitcoin ne valait littéralement rien : on ne trouvait personne en ce bas monde qui acceptait d’en recevoir en échange d’autre chose. Lire la suite »
3615 my life, E-Monnaies » |
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[A l’occasion d’un retrait d’espèces qui, dans un univers normal, aurait pris 3 minutes, mais qui, en 2020, en a pris 75, voici quelques petites réflexions pas du tout orientées à propos de notre système monétaire et bancaire … Cet article a été en majeure partie écrit à l’été 2020 et ne sort que maintenant … procrastination quand tu nous tient]
La crise que nous vivons cette année ne fera qu’accélérer les choses, mais tout ce qui est entrain de se passer a des racines qui remontent loin, très loin. Lire la suite »
E-Monnaies » |
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Au détour d’un tweet un peu troll mais avec un peu de fond quand même, je me suis fais sauter dessus par quelques twittos manifestement inlovewithbitcoin ces quelques derniers jours. Il y a 9 ans, quand je commençais à écrire sur le bitcoin, on ne parlait pas trop de smartcontracts, de proof of stake, … mais quasi tous les éléments du débat étaient déjà sur la table (voir les commentaires de l’article) :
- la conso énergétique / environnementale (le courant qu’il faut pour faire marcher le truc et les énergies et matières premières pour construire le matériel)
- l’adoption et l’usage bien peu « mainstream » de la chose
- les alternatives (avec, notamment, openUDC, ancêtre de Duniter qui a donné la June)
Nouveau monde, Projets & Participations, Vie associative » |
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Il semble que les grandes remises en question et les envolées lyriques philosophico-newworldistes soient à la mode. Je me laisse même parfois prendre au jeu tellement c’est tentant et (oserais-je ? Oui, j’ose !) facile.
Il y a quelques jours, mon ami Drapher m’a remonté les bretelles, comme il aime à le faire souvent, sur mon dernier article, m’accusant de prêcher un monde totalitaire à tendance fascisante dont lui, mais probablement beaucoup d’autres, ne voudrait pas. Pas foncièrement d’accord sur tout son propos, d’autant qu’il ne s’agissait pas de proposer un modèle social global mais bien de proposer quelques alternatives pour ceux qui voudraient les mettre en pratique. Lire la suite »
3615 my life, Nouveau monde, Projets & Participations, Vie associative » |
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On se plaignait déjà depuis un bon moment que le monde allait trop vite. Je ne sais pas combien d’entre les lecteurs de cette prose ont tenté de rester accrochés aux wagons ni combien ont tenter d’imaginer les scénarios possibles pour demain, la semaine prochaine, l’été, l’année prochaine ou dans 10 ans.
J’ai essayé. J’abandonne. Mais dans la bataille j’ai réussi à attraper un truc. A priori pas le COVID, mais une certitude. Certains diront que je me suis autoradicalisé, d’autres que je délire. Certains se battront contre, la majorité restera accrochée à l’espoir de voir revenir hier, that’s life. Lire la suite »
Idioties, Legislation » |
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Je travaille depuis presque 25 ans dans des activités que la startup nation essaie depuis quelques mois de transformer en champions de l’agilité. La critique de la rigidité est donc facile pour moi. Dont acte.
Je suis persuadé que l’agilité telle qu’ils l’entendent est une calamité, à la fois d’un point de vue linguistique (voir les très bons tutos de Franck Lepage à propos de la langue de bois), mais surtout d’un point de vue social. J’ai mis du temps à m’y faire, mais il faut reconnaître que tout le monde ne peut pas exercer un métier-passion et que même lorsqu’on l’exerce, apprendre à couper un minimum peut devenir vital. Du coup, l’agilité, si vous saavviieeeezzz, si vous saaaviieezzz ou on s’la meeeet ! Lire la suite »
3615 my life, Nouveau monde » |
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[Désolé si cet article te fous le bourdon. Encore plus désolé si t’étais déjà pas en super état. Article sous licence CC0]
Depuis plusieurs années, voir décennies pour certains, quelques personnes s’activent et travaillent ce que certains qualifient de « modèles alternatifs ». On les nomme parfois collapsologues, survivalistes voir même communistes ou 68tards-très-tard. Jusqu’à il y a peu, c’était le plus souvent pour se moquer d’eux. Et puis, il y a tous ceux dont on ne se moque pas mais qu’on ignore royalement sauf quand on a besoin d’eux. Les like sur les pages facebook et les retweet, ça fait plaisir, mais quand on a besoin de bras et de jus de cerveau pour avancer, ça n’aide pas tant que ça.
La réalité, c’est que ces « modèles alternatifs » sont entrain de réaliser de petits miracles pour aider du mieux qu’ils peuvent les seuls qui tiennent encore le monde à peu près à flot. Ceux qui nous sauvent, ceux qui nous soignent, ceux qui nous nourrissent, ceux qui nous protègent, ceux qui transportent encore le peu d’entre nous qui se déplacent, ceux qui ramassent nos déchets, les plus mal payés de notre bel univers capitaliste, en somme. Ce sont eux qui triment et ce sont des bénévoles dans des garages qui assurent le SAV de notre état réformé qui, pendant ce temps, pond ce qu’il pond le mieux : des papiers et des flics pour les vérifier. Lire la suite »
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Je vous écris d’Italie, je vous écris donc depuis votre futur. Nous sommes maintenant là où vous serez dans quelques jours. Les courbes de l’épidémie nous montrent embrassés en une danse parallèle dans laquelle nous nous trouvons quelques pas devant vous sur la ligne du temps, tout comme Wuhan l’était par rapport à nous il y a quelques semaines. Nous voyons que vous vous comportez comme nous nous sommes comportés. Vous avez les mêmes discussions que celles que nous avions il y a encore peu de temps, entre ceux qui encore disent «toutes ces histoires pour ce qui est juste un peu plus qu’une grippe», et ceux qui ont déjà compris. D’ici, depuis votre futur, nous savons par exemple que lorsqu’ils vous diront de rester confinés chez vous, d’aucuns citeront Foucault, puis Hobbes. Mais très tôt vous aurez bien autre chose à faire. Avant tout, vous mangerez. Et pas seulement parce que cuisiner est l’une des rares choses que vous pourrez faire. Sur les réseaux sociaux, naîtront des groupes qui feront des propositions sur la manière dont on peut passer le temps utilement et de façon instructive ; vous vous inscrirez à tous, et, après quelques jours, vous n’en pourrez plus. Vous sortirez de vos étagères la Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire.
Vous mangerez de nouveau.
Vous dormirez mal.
Vous vous interrogerez sur le futur de la démocratie.
Vous aurez une vie sociale irrésistible, entre apéritifs sur des tchats, rendez-vous groupés sur Zoom, dîners sur Skype.
Vous manqueront comme jamais vos enfants adultes, et vous recevrez comme un coup de poing dans l’estomac la pensée que, pour la première fois depuis qu’ils ont quitté la maison, vous n’avez aucune idée de quand vous les reverrez.
De vieux différends, de vieilles antipathies vous apparaîtront sans importance. Vous téléphonerez pour savoir comment ils vont à des gens que vous aviez juré de ne plus revoir.
Beaucoup de femmes seront frappées dans leur maison.
Vous vous demanderez comment ça se passe pour ceux qui ne peuvent pas rester à la maison, parce qu’ils n’en ont pas, de maison.
Vous vous sentirez vulnérables quand vous sortirez faire des courses dans des rues vides, surtout si vous êtes une femme. Vous vous demanderez si c’est comme ça que s’effondrent les sociétés, si vraiment ça se passe aussi vite, vous vous interdirez d’avoir de telles pensées.
Vous rentrerez chez vous, et vous mangerez. Vous prendrez du poids.
Vous chercherez sur Internet des vidéos de fitness.
Vous rirez, vous rirez beaucoup. Il en sortira un humour noir, sarcastique, à se pendre.
Même ceux qui prennent toujours tout au sérieux auront pleine conscience de l’absurdité de la vie.
Vous donnerez rendez-vous dans les queues organisées hors des magasins, pour rencontrer en personne les amis – mais à distance de sécurité.
Tout ce dont vous n’avez pas besoin vous apparaîtra clairement.
Vous sera révélée avec une évidence absolue la vraie nature des êtres humains qui sont autour de vous : vous aurez autant de confirmations que de surprises.
De grands intellectuels qui jusqu’à hier avaient pontifié sur tout n’auront plus de mots et disparaîtront des médias, certains se réfugieront dans quelques abstractions intelligentes, mais auxquelles fera défaut le moindre souffle d’empathie, si bien que vous arrêterez de les écouter. Des personnes que vous aviez sous-estimées se révéleront au contraire pragmatiques, rassurantes, solides, généreuses, clairvoyantes.
Ceux qui invitent à considérer tout cela comme une occasion de renaissance planétaire vous aideront à élargir la perspective, mais vous embêteront terriblement, aussi : la planète respire à cause de la diminution des émissions de CO2, mais vous, à la fin du mois, comment vous allez payer vos factures de gaz et d’électricité ? Vous ne comprendrez pas si assister à la naissance du monde de demain est une chose grandiose, ou misérable.
Vous ferez de la musique aux balcons. Lorsque vous avez vu les vidéos où nous chantions de l’opéra, vous avez pensé «ah ! les Italiens», mais nous, nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise. Et quand vous aussi des fenêtres lancerez à plein tube I Will Survive, nous, nous vous regarderons en acquiesçant, comme depuis Wuhan, où ils chantaient sur les balcons en février, ils nous ont regardés.
Beaucoup s’endormiront en pensant que la première chose qu’ils feront dès qu’ils sortiront, sera de divorcer. Plein d’enfants seront conçus.
Vos enfants suivront les cours en ligne, seront insupportables, vous donneront de la joie. Les aînés vous désobéiront, comme des adolescents ; vous devrez vous disputer pour éviter qu’ils n’aillent dehors, attrapent le virus et meurent. Vous essaierez de ne pas penser à ceux qui, dans les hôpitaux, meurent dans la solitude. Vous aurez envie de lancer des pétales de rose au personnel médical.
On vous dira à quel point la société est unie dans un effort commun, et que vous êtes tous sur le même bateau. Ce sera vrai. Cette expérience changera à jamais votre perception d’individus. L’appartenance de classe fera quand même une très grande différence. Etre enfermé dans une maison avec terrasse et jardin ou dans un immeuble populaire surpeuplé : non, ce n’est pas la même chose. Et ce ne sera pas la même que de pouvoir travailler à la maison ou voir son travail se perdre. Ce bateau sur lequel vous serez ensemble pour vaincre l’épidémie ne semblera guère être la même chose pour tous, parce que ça ne l’est pas et ne l’a jamais été.
A un certain moment, vous vous rendrez compte que c’est vraiment dur.
Vous aurez peur. Vous en parlerez à ceux qui vous sont chers, ou alors vous garderez l’angoisse en vous, afin qu’ils ne la portent pas. Vous mangerez de nouveau.
Voilà ce que nous vous disons d’Italie sur votre futur. Mais c’est une prophétie de petit, de très petit cabotage : quelques jours à peine. Si nous tournons le regard vers le futur lointain, celui qui vous est inconnu et nous est inconnu, alors nous ne pouvons vous dire qu’une seule chose : lorsque tout sera fini, le monde ne sera plus ce qu’il était.
– Francesca Melandri
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Sur l’avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort
Quand je pense à eux pourtant, j’aimerais chanter un autre thème
Mais je suis plus trop serein, je fais pas confiance au système
Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin
Et il oublie que s’il existe, c’est pour gérer des êtres humains
On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final
Ce système entasse des gosses et il les regarde crever la dalle
Tonton on est du bon côté mais ce qu’on voit, on ne peut le nier
J’ai grandi au milieu de ceux que le système a oubliés
On vit sur le même sol mais les fins de mois n’ont pas le même parfum
Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crève-la-faim
Le système a décidé qu’y avait pas de place pour tout le monde
Tonton, t’as entendu les cris dehors, c’est bien notre futur qui gronde
Le système s’est retourné contre l’homme, perdu dans ses ambitions
L’égalité est en travaux et y’a beaucoup trop de déviations
Dis-moi Tonton, on va faire comment?
Ou est-ce que la machine s’est emballée et qu’on a perdu le contrôle
Est-ce qu’y a encore quelqu’un quelque part qui décide de quelque chose
Ou est-ce qu’on est tous pieds et poings liés en attendant que tout explose
Difficile de me rassurer Tonton, je te rappelle au passage
Que l’homme descend bel et bien du singe pas du sage
Et c’est bien l’homme qui regarde mourir la moitié de ses frères
Qui arrache les derniers arbres et qui pourrit l’atmosphère
Y’a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l’échiquier
L’avenir n’a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquiers
C’est les marchés qui nous gouvernent, mais ces tous ces chiffres sont irréels
On est dirigé par des graphiques, c’est de la branlette à grande échelle
Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l’air qu’on respire
C’est une route sans issue, c’est ce qu’aujourd’hui, tout nous démontre
On va tout droit vers la défaite dans cette course contre la honte
Dis-moi Tonton, on va faire comment?
Est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés
Dans le viseur de la souffrance, y’a de plus en plus de cibles
Pour l’avenir, pour les enfants, essayons de ne pas rester insensibles
On va rien lâcher, on va aimer regarder derrière pour rien oublier,
Ni les yeux bleus ni les regards noirs
On perdra rien, peut-être bien un peu,
Mais ce qu’il y a devant, c’est si grand
Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
T’as bien le temps d’avoir le chagrin éternel
S’ils veulent pas le reconstruire le nouveau monde, on se mettra au boulot
Il faudra de l’utopie et du courage
Faudra remettre les pendules à l’heure, leur dire qu’on a pas le même tic tac,
Que nous, il est plutôt du côté du cœur
Fini le compte à rebours du vide, du rien dedans
Ma gueule d’amour, mon petit pote d’azur
Il est des jours où je ne peux rien faire pour toi
Les conneries je les ai faites, et c’est un chagrin qui s’efface pas
Faut pas manquer beaucoup pour plus être le héros, faut pas beaucoup
Je t’jure petit frère, faut freiner à temps
Va falloir chanter l’amour, encore plus fort
Y’aura des révolutions qu’on voudra pas, et d’autres qui prennent leur temps,
Pourtant c’est urgent
Où est la banque, il faut que je mette une bombe,
Une bombe désodorante,
Une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric qui déborde
Pas de place pour les gentils, les paumés de la vie
Chez ces gens-là, on aime pas, on compte
P’tit frère, putain, on va le reconstruire ce monde
Pour ça, Tonton, faut lui tendre la main
Tonton, il peut rien faire si t’y crois pas
Alors faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter
On va rien lâcher
On va rester groupé
Y’a les frères, les cousines, les cousins, y’a les petits de la voisine,
Y’a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien,
Des allumés qui s’enflamment pour faire les malins
Y’a la mamie qui peut pas les aider, qu’a rien appris dans les livres,
Mais qui sait tout de la vie
À force de ne plus croire en rien, c’est la vie qui désespère
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p’tit frère
Ta vie c’est comme du gruyère, mais personne te le dis que tu as une belle âme
Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher
On va aimer regarder derrière pour rien oublier
– Fabien Marsaud / Ibrahim Maalouf / Richard Bohringer
E-Monnaies » |
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[j’avais fait figure d’early adopter lors de quelques articles sur la blockchain en 2013, j’ai continué à m’y intéresser entre temps, et avec tout ce qui bouillonne dans ce milieu qui n’est plus si petit que ça, ça vaut la peine de passer un peu de temps à faire le point. Full disclo : j’ai, bien malgré moi, plus de sous en cryptomonnaie que de sous à la banque à l’heure actuelle]
Si vous ne voulez pas vous taper beaucoup de littérature ni comprendre les fondamentaux techniques de la chose, il suffit de savoir que la blockchain permet de créer et d’échanger des bidules numériques. Là ou internet permettait jusqu’à présent de copier indéfiniment des choses (quand je t’envoie une vidéo de chatons, tu as la vidéo de chatons et je l’ai aussi : elle a été copiée), la blockchain permet, au travers du réseau, d’envoyer un bidule numérique d’une personne à une autre. Après l’envoi, le destinataire a le bidule numérique et l’émetteur ne l’a plus. Lire la suite »
Idioties, Passes temps, Projets & Participations » |
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Long time no see … J’écris surtout ailleurs depuis quelques années, mais là, petit projet perso qui se fait jour.
Suite à des discussions sur les réseaux sociaux après les divers coupures de presses parues à propos des cahiers de doléances du « grand débat » d’Emmanuel Macron qui semble s’enliser dans les archives départementales, ça me semblerai pas mal de tenter un docjacking de tout ça pour le numériser et le publier nous même, puisque nos amis de la stratosphère trouvent que ça fait trop de téraoctets.
Appel à bonnes volontés, donc. Lire la suite »
HADOPI, Idioties, Internet, Legislation » |
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A l’occasion d’un échange de tweets avec Eric Bothorel et suite à ma semaine annuelle de temps libre dont je profite pour écrire un peu, voici quelques réflexions et constatations autour d’une vilaine habitude qu’ont pas mal de gens de mélanger une technologie avec ses usages (possiblement illégaux). Je me sens un peu obligé de préciser ici qu’Eric fait partie des rares députés à avoir pris le temps de se cultiver au sujet des réseaux et qu’il est donc de ceux qui, globalement, disent le moins de bêtises sur ces sujets là. Il ne s’agit donc pas de lui tailler un short, les propos qui suivent ne lui sont pas dédicacés et rebondissent plus sur l’article qu’il cite. Lire la suite »
E-Monnaies, Legislation, Nouveau monde, Vie associative » |
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Le présent article est un appel à commentaires, idées et conceptions de chacun concernant l’impact que pourrait avoir la libération de la monnaie sur la conception et les façons de pratiquer le bénévolat et le volontariat. Vous pouvez vous éclater dans les commentaires ou ailleurs sur les intertubes mondiaux … Essayez juste de rester courtois et respectueux. Mes excuses aux gens plus doués que moi en monnaie libre si j’écris des âneries. Je corrigerais avec plaisir :)
Quelques définitions pour commencer
Ça n’a l’air de rien, mais le diable se cache dans les détails, il convient donc de commencer par un peu de vocabulaire pour s’assurer que mes définitions de certains mots sont bien comprises. Je précise d’emblée que cet article n’a pas pour but de discuter de ces définitions : je sais que beaucoup auront d’autres définitions, que des trolls voudront pinailler sur des virgules, etc … Si vous préférez d’autres mots pour des définitions approchantes, fort bien, je ne fais pas ce glossaire pour obliger qui que ce soit à les adopter mais simplement pour aider à comprendre la suite de l’article. Lire la suite »
3615 my life, Projets & Participations, Vie associative » |
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Un post par an, c’est bien non ?
Bon, une réponse simple serait « pourquoi pas ? », mais allons un peu plus loin, sinon, ça fait au mieux un tweet, certainement pas un article et j’en connais qui vont râler.
Toute ressemblance avec des personnes réelle est parfaitement fortuite.
Parce qu’on peut
Ça peut paraître con pour ceux qui baignent dedans depuis longtemps, mais bon nombre de gens s’imaginent qu’il est nécessaire d’avoir une autorisation pour être fournisseur d’accès à internet (FAI). Et généralement, qui dit autorisation dit gros sous. Dans ces esprits, devenir FAI serait donc réservé à de grosses entreprises.
D’ailleurs, des FAI, il n’y en a que 4 en France : Orange, SFR, Bouygues et Free. Tous les autres sont des guignols qui font de l’achat-revente de ces quatre là, c’est évident.
Eh ben non, loupé Marcel. En France, nous avons un cadre juridique qui permet à n’importe qui, grosse entreprise comme petite association mais aussi collectivité ou simple particulier, de devenir FAI sur simple déclaration. Et des FAI déclarés, on en compte autour de 2000. Ils ne sont probablement pas tous en activité, et ceux qui le sont ne sont pas tous de la même envergure, mais ça pose le sujet. OUI, on peut fabriquer un FAI à partir de rien, ou en tout cas de pas grand chose. Lire la suite »