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Mission sur la neutralité, le rapport

14 avril 2011 2 commentaires
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Crédit photo : Tania

Hier avait lieu la présentation officielle du rapport de Corinne Erhel et Laure de La Raudière. En commission des affaires éco le matin et à la presse l’après-midi.

Moi, je l’ai lu sur une liasse papier dans le train en rentrant hier soir. 82 pages, c’est déjà casse noix, mais en 4 pages / feuille recto-verso, je vous raconte même pas. Bon, ceci dit, je vais suivre l’avis général, c’est un très bon rapport. Sisi. Mais je vais quand même faire une tartine dessus.

Pour mémoire, on peut commencer par lire mon billet sur le rapport intermédiaire qui a précédé.

Place aux commentaires de lecture à présent, vous avez assez regardé Tania (on s’en lasse pas, hein ?) :

Page 9 :

Je sais que le rapport est issu d’une commission économique, mais la plus formidable avancée permise par internet, c’est de rendre la communication directe entre tous les hommes possible. On peut timidement l’entendre derrière « promotion facile de nouvelles idées » mais il me semble important que ce soit dit explicitement dès le début.

Page 14 :

Les problématiques de coût de la bande passante entre le FAI et le reste d’internet (peering, transit, …) n’ont aucun rapport avec les problématiques de coût de collecte pour aller du réseau du FAI à l’abonné (déploiement fibre, dégroupage…). L’ampleur des deux problèmes, s’ils existent, est d’ailleurs très différente. Si cette info n’a pas circulé lors des auditions, si on prend l’exemple de FDN, le prix est composé pour 90% de coût de collecte, 5% de bande passante vers internet et 5% de frais divers.

Il reste vrai que, si ces problématiques existent, ce qui reste à prouver, elles sont probablement effectivement dues à l’augmentation de la consommation des abonnés finaux.

Page 17 :

BGP, c’est « border gateway protocol ». Ceci dit, « boarding gateway protocol » c’est joli, j’aime bien, ça sent les vacances :)

Page 18 :

BGP, par défaut, n’oriente pas le paquet vers le chemin le plus court en terme de nombre de routeurs mais vers le chemin le plus court en terme de nombre d’AS différents devant être traversés. S’il n’y a qu’un seul AS entre moi et Tartempion dans un premier chemin et 3 AS dans le second, mon routeur BGP, par défaut, il prendra le premier chemin, même s’il faut traverser 200 routeurs dans l’AS intermédiaire alors qu’il n’y en avait que 3 sur l’autre chemin.

Pour la bonne et simple raison que BGP n’a aucune notion de quantité de routeurs dans un chemin. Il ne connait que la liste des AS qui vont être (théoriquement) traversés.

Page 19 :

C’est un détail, mais plutôt que « permettant d’intercaler les paquets », j’aurais écrit « permettant de concentrer les paquets sur un nombre réduit de liens ».

Points 22 et 23, on a l’impression que le backbone est une entité et qu’elle n’a qu’un seul propriétaire. Dire « les backbones » (ou « dorsales », pour causer la France) ce serait plus juste. On peut même préciser qu’elles sont la quasi propriété exclusive des opérateurs de transit.

Point 25, on touche au fond du problème… c’est quoi « internet » et c’est quoi un « service géré » ? Il conviendrait, en début de document, de trancher entre :

  • internet = tout ce qui se passe sur IP
  • internet = tout le trafic IP qui sort de l’AS de mon opérateur pour aller sur un autre AS

Pour moi, la téléphonie, la télé ou le service d’interco de deux filiales d’une même boite, fut-il sur IP, ce n’est pas de l’internet. Je vends, par exemple, sur mon réseau, un service de transport 1Gbps d’un point A à un point B pour un client. Je garantis à ce client qu’il aura 1Gbps de disponible sur mon réseau pour y faire passer des paquets IP. Dans la pratique, ça emprunte les mêmes fibres que l’internet que je vends à mes clients, on pourrait dire que c’est un service géré, mais ce n’est pas de l’INTERnet pour la bonne et simple raison que ces offres restent dans le périmètre de *mon* réseau et ne vont donc pas traverser de porte entre mon réseau et un autre (le « inter » dans internet).

Partant de cette histoire là, dire « OK aux services gérés mais pas au détriment d’un internet de qualité » c’est un non sens. Si le FAI vend une ligne FTTH à 100Mbps, qu’un flux TV prend 10Mbps et que l’abonné lambda a décidé de regarder 10 chaînes de télé en même temps, il ne restera pas un bit par seconde de libre pour faire de l’internet sur sa ligne et il ne pourra s’en prendre qu’à lui même.

Là où, par contre, il faut éventuellement faire attention, et sauf erreur, je n’en ai pas trouvé mention dans le document (ou alors c’est inclus, à tort, dans « service géré »), c’est sur la potentielle concurrence déloyale induite par « je triture le débit en provenance de Google pour dégrader la qualité de Youtube » ou, d’ailleurs, peut-être « je triture le débit à destination de Free pour faire croire à leurs abonnés que c’est Free qui triture Google », allez savoir… :)

Page 20 :

Je vais avoir l’air d’insister, mais ça me chagrine vraiment cette manie de parler d’acteurs. Aucun réseau d’envergure aujourd’hui n’est que FAI ou que CDN ou que hébergeur ou que transitaire. Ce ne sont pas des acteurs mais des métiers et une entreprise a, pour 90% des acteurs majeurs d’internet, plusieurs métiers. Iliad fait de l’accès (Free) et de l’hébergement (Online), Orange fait pareil (Orange / OBS / OpenTransit), level3/GBLX vend des services CDN, Sprint à un réseau de transit mondial et un réseau d’accès domestique aux US…

Le fait que ces métiers soient organisés en filiales dans les grandes entreprises est une commodité fiscale, juridique ou sociale mais absolument pas technique. Le talent d’un bon gestionnaire de réseau, c’est de vendre deux fois sa bande passante, une fois en sortant à un FAI et une fois en entrant à un hébergeur. L’art, de nos jours, c’est donc d’arriver à le vendre une 3ème fois.

Il ne faut donc pas parler de marché biface mais bien de marché triface. Si on reprend l’exemple d’Iliad, qui est le plus simple puisque les offres sont (quasiment) toutes publiques, tarifées et accessibles, ils vendent la bande passante de leur réseau :

  • une première fois à leurs abonnés Free (qui financent majoritairement la partie « collecte » du réseau et un peu la bande passante externe)
  • une seconde fois à leurs clients Online (qui financent majoritairement le matériel d’hébergement et son alimentation et un peu la bande passante externe)
  • une troisième fois aux pauvres diables qui font du contenu et qui ont accepté de se faire racketter (qui ne financent donc que la bande passante externe)

Le fait de parler d’acteur donne la fausse impression qu’on a affaire à une bataille rangée entre deux camps alors que la grande majorité des poids lourds du secteur font les deux métiers en même temps. Même Google, si j’en juge par les graphiques d’échange avec mon réseau (95% contenu, 5% accès) qui montrent un ratio 6 pour 7.

Page 23 :

Même motif, même punition. Parler d’asymétrie du trafic alors qu’on vend autant de bande passante entrante que sortante à ses clients, c’est du foutage de gueule. En tout cas, techniquement, le seul point pouvant être retenu, c’est une histoire de concentration des sources & destinations du trafic (90% de mes clients accès vont sur Youtube), pas de son asymétrie (parce qu’en fait, j’héberge des serveurs de Youporn et que ça contre balance bien mon trafic entrant). Et même si asymétrie il y a, c’est un faux problème, puisque si on transporte 1Mo dans un sens, le fait qu’il y ait, ou pas, 1Mo qui passe dans l’autre sens ne change strictement rien au coût du réseau qu’on a mis en place.

Page 24 :

J’ai une modeste 4ème proposition à apporter aux idées du CGIET : réduire leurs marges.

Pages 29, 30 et 31 :

En un mot : Bravo.

Page 40 :

On peut tout à fait garantir des performances (délai et perte). Dans leur propre réseau tous les grands vendeurs de transit le font (garantie de taux de perte et de délai entre le point de livraison client et le même pays / le même continent / le continent d’en face, généralement) mais il serait tout à fait possible, si c’était demandé, de le faire entre différents réseaux. Il suffit d’accords bilatéraux et de point d’interconnexions multiples et redondants… il suffit d’internet, quoi :)

Page 42 :

« La qualité dépend aussi de la manière dont les différents réseaux sont raccordés »… elle dépend *surtout* de ça en fait. La gestion fine du trafic en interne dans son propre réseau est facile, il est rare qu’un réseau sature en interne. Par contre, les négociations de tailles d’interconnexion avec les voisins sont beaucoup plus lentes.

La note de bas de page présente deux cas concrets qui n’illustrent pas vraiment la différence entre « service géré » et « service internet » :

  • Le multicast pourrait tout à fait être mis en route entre AS différents. Quelques points d’échange (dont un en France) proposent des vlan multicast. Comme dirait l’autre… « a pourrait, si a voudrait… mais a veut pas ! »
  • Les versions mobiles de site vidéo savent parfaitement détecter le terminal pour envoyer une vidéo à bitrate adapté. Il est parfois même tellement adapté que ça en devient dégueulasse.

Un bon exemple de service géré qui met en jeu de la QoS, c’est par exemple le téléphone sur IP qui, de bout en bout (sur le backbone du FAI, dans le DSLAM et jusqu’à la box du client), voyage sur un circuit qui a priorité sur le circuit transportant internet pour la bonne et simple raison qu’une téléphonie hachée est inexploitable.

Page 43 :

Il pourrait être utile de donner des repères de temps de traitement dans les routeurs : traverser 5 routeurs prend généralement moins de 2 millisecondes.

Page 46 :

Peut-on attaquer Free qui passe son temps à refuser des mails légitimement adressés à ses utilisateurs sur la base de l’article D 98-5 ? Plus généralement, il y a matière à quadricapillosection avec les antispam imposés aux utilisateurs.

Page 52 :

On retombe sur le problème exposé pour la page 19. Quid de l’internet si je regarde 10 chaînes TV à 10Mbps sur mon accès 100Mbps ? ou plus simplement, quid d’internet si ma ligne ne supporte que 3Mbps et que c’est juste ce qu’il faut pour faire passer une chaîne télé ?

Page 53 :

En parlant d’interconnexion avec les réseaux étrangers, si les réseaux français ne s’exportent pas trop mal, il ne faut pas oublier aussi les réseaux étrangers qui s’importent très bien. Et plus ça va, plus y’en a. Merci FranceIX !

« chaque réseau constitue un système autonome (AS) géré par un opérateur qui dispose d’un OU PLUSIEURS bloc(s) d’adresses IP » :)

Et alors je vais être désagréable, mais non, il n’existe pas deux types d’interconnexions, il y en a plus :

  • Le transit, bien exposé, je reçois tout internet et j’annonce mes blocs
  • Le peering traditionnel, bien exposé aussi, je reçois les blocs de l’autre (et de ses clients) et j’annonce les miens (et ceux de mes clients)
  • Le transit bilatéral, chacun annonce tout internet à l’autre
  • Le transit partiel, où l’un annonce un bout d’internet à l’autre
  • Une quasi infinité de possibilités existent (j’annonce mes blocs + ceux d’un pote et celui d’en face fait pareil, je dis que je fais un peering mais je ne t’annonce qu’une partie de mes blocs et toi rien du tout…)

Sans forcément entrer dans les détails ci-dessus, il me semble important de dire, a minima, qu’il existe d’autres formes d’interconnexion.

Page 54 :

La classification… aaahh… vaste programme. Certains intégristes disent que les tier1 ça n’existe pas. Selon eux, un tier1 serait un réseau qui n’aurait que des peering (au sens strict de la définition présentée page 53). Comme ce n’est pas vérifiable, on ne saura jamais.

Pour le coup des tier two, c’est l’endroit rêvé pour faire comprendre aux gens qui vont lire le rapport que fabriquer de l’internet, ce n’est pas réservé aux grandes entreprises. NON, les tier two ne sont pas « pour l’essentiel des FAI », ce sont pour l’essentiel des opérateurs offrant des services d’accès et/ou d’hébergement. Ils sont de tailles très diverses allant du grand FAI national (Free, SFR…) jusqu’à la TPE de 3 salariés qui héberge 2000 sites webs.

Page 55 :

Sur l’interconnexion, il y a les points de peering, publics ou privés, mais il y a surtout les peerings privées sans points. Les gros FAI nationaux, pour ne citer qu’eux, ne pratiquent quasiment plus que ça : ils tirent des fibres directes entre eux et basta. C’est peut être la qu’est en partie le problème pour les petits acteurs qui ne peuvent prétendre à un peering privé et qui ne peuvent pas non plus peerer publiquement puisque les FAI ne viennent plus sur les points d’échanges.

Page 56 :

Le cadrage juridique de l’interconnexion apparaît, certes, contraignant pour le législateur et pour les opérateurs, mais il apparaît surtout totalement irréalisable, le réseau étant mondial. Qui, en France ou même en Europe, ira imposer une législation sur l’interconnexion à CAT Telecom, opérateur Thaïlandais, pourtant présent sur un point d’échange à Paris ?

Dès lors, tout carcan législatif aura pour résultat d’isoler la France ou l’Europe du reste d’internet, au détriment de nos emplois, de nos capacités d’innovation, etc.

Page 61 :

Le coté biface (si on oublie qu’il est triface) du marché occupé par les FAI est relativement récent. Jusqu’à 2005/2006, il n’y avait guère que France Télécom qui refusait le peering gratuit en France.

Il me semble important de préciser, en plus du fait que les réseaux français sortent à l’étranger, que les réseaux étrangers pénètrent aussi en France et que c’est une chance économique pour les acteurs locaux. A titre d’exemple, je reprendrai CAT Telecom, mais aussi Google, qui acceptent sans moufter d’échanger *gratuitement* leur trafic à Paris, respectivement sur le point d’échange d’Equinix et sur le FranceIX.

Page 81 :

Terminaison d’appel, mon a-mour.

Sur le principe qu’il ne serait pas opportun d’imposer une TA à la France uniquement sous prétexte que les acteurs iraient s’interconnecter ailleurs, la conclusion est donc qu’il faudrait y réfléchir au niveau européen. Je suis bien content que ce soit un « il faudrait » et une réflexion, parce que :

  • Ceux qui, aujourd’hui, sont favorable à une TA data (les FAI, si j’ai bien lu) sont les premiers à aller s’interconnecter à l’étranger, et pas qu’en Europe. D’ailleurs, là où certains FAI (français) font payer le peering aux fournisseurs de contenus (français), ils acceptent sans sourciller les peerings gratuits à l’étranger, fusse-t-il fortement asymétrique. Bizarre, non ?
  • Comme je le disais plus haut, ils ne sont pas que FAI, et m’est avis qu’ils s’empresseront de trouver un moyen de ne pas payer la TA data sur leurs activités de fourniture de contenu.
  • A contrario, le petit acteur que la TA data est censé aider n’a pas les moyens, lui, d’aller s’interconnecter ailleurs. Il va donc rester dans son petit coin d’internet qui va tomber en décrépitude pendant que les grands iront ailleurs en tirant la langue.
  • Si on a peur que les gens aillent en Belgique ou au Royaume Uni pour leurs interconnexions si on impose une TA data en France, pourquoi n’a-t-on pas peur qu’ils aillent aux US ou, moins loin, en Afrique, si on l’impose en Europe ? Un transport de données niveau 2, ça coûte grosso modo le même prix entre Paris et Londres qu’entre Paris et Kiev ou Paris et Montréal et bientôt entre Paris et Tunis.
  • Je ne saisis pas bien en quoi la TA data pourrait réduire les investissements inutiles. Vu de chez moi, je vais surtout devoir investir dans des équipements redondants d’analyse et de production de statistiques pour mon trafic et surtout dans un nouveau comptable vu le nombre d’interconnexions présentes sur mon réseau, le tout pour payer je ne sais pas bien quoi étant donné que je suis dans l’incapacité de déterminer la proportion de trafic « accès » de celle du trafic « hébergement » dans mon réseau.
  • Je ne saisis pas non plus en quoi elle aiderait les petits acteurs à payer moins cher, partant du principe que, si TA data il y a, les quelques gros qui acceptent encore d’établir des peerings vont refuser au motif qu’ajouter un process de facturation pour une pichenette de trafic c’est inutile, les petits vont encore et toujours se retrouver isolés et que, de toute façon, en 10 ans, les coûts du transit, même en petite quantité, ont été déjà divisés par 10.
  • Et même pire, si j’ai bien compris, il s’agit de créer des flux financiers assis sur les échanges asymétriques en faisant payer celui qui crache le plus fort. Demain, je crée donc un réseau autonome dédié au backup (façon Dropbox), je fait tout gratuit pour mes clients et les FAI, qui vont donc générer un fort trafic entrant vers mon réseau, vont être mon unique source de revenu et ils y seront légalement contraint ? C’est beau, j’adore !
  • Et enfin, à toute obligation fiscale ou juridique doit exister le pendant du contrôle de son respect… Comment contrôler que toutes les interco font l’objet du règlement de la TA data ? Parce que si certains paient mais d’autre pas, où est l’équité ? Par exemple l’interconnexion directe qu’a mon réseau avec celui de Gitoyen… qui va contrôler ce qui s’y passe ? Avec quels moyens ?

Y réfléchir, je veux bien, mais

  • Il faudra que les pro-TA data nous explique très concrètement comment ils imaginent sa mise en place.
  • Il faudra vraiment mettre *tous* les acteurs dans la boucle et se souvenir que si FDN et Illico sont les deux seuls acteurs français a avoir été consultés pour ce rapport, ils portent derrière eux la voix de plusieurs centaines de réseaux qui, bien que petits, doivent être pris en compte (et je ne parle que pour la France).

Voila, mes notes de lectures un peu remises en forme. Je n’ai malheureusement pas pris la peine de souligner tout le bon, et dieu sait qu’il y en a. Bravo pour ce boulot, donc !

Pour terminer, je voudrais souligner que, pour une raison que je ne parviens pas à m’expliquer, @bluetouff apparaît deux fois dans le générique de fin.

2 Comments »

  • ChristelleB said:

    Quelques questions me taraudent…
    Commentaire sur la p23: quelles sont tes sources? Un FAI comme Orange va certes avoir du trafic sortant pour équilibrer si on prend les services Deezer ou Dailymotion s’ils sont sur le même réseau… (ce dont je n’ai pas la moindre idée dans les faits)
    Mais pour le petit FAI, il héberge quoi qui va lui permettre de contre balancer avec le trafic entrant de Youtube (par exemple…)?

  • Bruno (author) said:

    Ben, par exemple, le « petit » FAI Nerim a racheté l’hébergeur Sivit l’année dernière (entre autre) pour ça.

    A l’échelle d’un plus petit FAI, FDN par exemple, le GIE (Gitoyen) sur lequel il est adossé permet de rapprocher l’entrant du sortant.

    De manière générale, pour produire du sortant, c’est pas bien compliqué, il suffit d’héberger des contenus.

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