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Nombre d’entre vous connaissent déjà la @maisonquitweet. J’avais promis il y a un moment de vous expliquer en détail comment tout ça fonctionne. Retour donc sur la domotique. J’aborderai un peu plus tard la partie puissance et interface homme/maison. D’ici là, un petit topo sur les capteurs, maintenant que j’ai à peu près terminé la « phase R&D » (ça claque hein, ouais, je suis à 2 doigts de réclamer un crédit impôt-recherche !).
Il s’agit donc de créer un réseau de capteurs environnementaux dispersés dans la maison, à la fois pour la surveiller, mais aussi et surtout pour adapter plus ou moins automatiquement son comportement. On parle donc de capter la température, la luminosité, et pourquoi pas le son, l’hygrométrie, le mouvement, la présence de fumée…) Quelques prérequis :
- au maximum câblé. Non pas que j’ai peur des ondes, mais je préfère la fiabilité du bon vieux cuivre et pourquoi faire du wireless sachant qu’il faudra toujours alimenter les montages et donc câbler ou bien s’emmerder avec des piles.
- WAF au top, il faut que ce soit JOLI, sinon, PAF, ça fait des chocapics.
- modulaire au possible, histoire de pas se retrouver avec un gros système monolithique qui ne pourra que très difficilement évoluer
- corollaire, éviter de réinventer la roue au maximum
Pour le câblage, j’ai fait au plus simple : un câble 4 paires arrive dans chaque pièce à une hauteur comprise entre 1m50 et 1m80, au possible éloigné des sources de chaleur (radiateur & luminaire), des fenêtres, et à un endroit pas trop saugrenu. Tous ces câbles sont regroupés dans la salle technique sur des borniers télécom, permettant de pouvoir jongler avec les interconnexions assez simplement.
Du côté du joli, je n’ai rien trouvé de mieux que de cacher mes montages dans des appliques de luminaire. Ça permet toute sorte de fantaisie, mais ça oblige à conserver des montages de petite taille.
Comme je suis un intégriste du tout-IP, j’avais d’abord prévu de câbler tout ça en RJ45. Mais il faut se rendre à l’évidence, impossible de construire une solution ethernet qui soit à la fois bon marché, de petite taille et pratique à déployer. Ce qui s’en approchait le plus consistait à équiper chaque applique murale d’une arduino avec un module ENC28J60 et de faire du faux POE pour alimenter le tout. La modularité était maximale mais l’arduino ne permet pas de grand délire dans l’interaction via ethernet, rapport à l’espace mémoire très limité. Je n’ai pas exploré la piste raspberry pi, c’est peut être un tort.
La seconde piste consistait à brancher les capteurs directement sur le câblage et centraliser l’intelligence dans la salle technique. Pratique à déployer, mais ayant prévu 4 paires de cuivre par applique, je me retrouvais de facto limité dans le nombre de sondes installables dans chaque lieu ainsi que dans les fonctionnalités.
Le premier principe consistant à déployer une intelligence minimaliste dans chaque applique me taraudant, j’ai cherché comment faire communiquer une arduino sur autrechose qu’ethernet. Prérequis : il faut supporter les quelques 500 mètres de câble utilisés par le réseau, que ce soit rapide (pouvoir faire au moins tout le tour de la quinzaine de points de mesure de la maison en une seconde maxi), et que ce soit bidirectionnel (par exemple pour accrocher une led RGB à l’arduino d’une applique pour faire une sorte de retour d’état ou d’alerte visuelle,et pouvoir la piloter depuis le central). Lire la suite »