Articles tagged with: ipv4
Comment ça marche, Internet, Nouveau monde » | Tweet |
Où en étions nous à la fin de l’article précédent ? Ah oui, tatie Martine était fort contente d’avoir de l’internet avec une adresse IP rien qu’à elle au travers de votre box ADSL à vous. Vous avez peut être fait ce qu’il fallait côté administratif, à savoir créer une association (je ne vais pas vous prendre par la main là dessus, c’est pas difficile), et faire une déclaration à l’ARCEP (c’est encore plus facile, ça se passe ici). Vous en aurez besoin pour la suite.
Pour avancer vers le but final, qui, je le rappelle, est d’avoir votre petit bout d’internet à vous, il est important de saisir quelques notions de base :
- Vouloir à tout prix n’utiliser que des réseaux dont on est propriétaire est une hérésie technique et économique : on fera toujours appel, à un moment ou un autre, à un tiers pour transporter des données Lire la suite »
Comment ça marche, Domotique, Internet, Téléphonie » | Tweet |
Avec l’arrivée de Free Mobile pour lequel Xavier Niel a promis qu’il fournirait du « vrai internet », le débat est relancé. Le « vrai internet », c’est quoi ? Définition difficile à donner tant la variété des modes de connexion fait qu’il est difficile de s’y retrouver.
La mienne serait « avoir une connexion au réseau avec l’ensemble des possibilités qu’il offre ». En gros, si quelqu’un a plus de possibilités que moi, c’est lui qui a le vrai internet. Une exception notable à cet état de fait est la taille du tuyau. Ben oui, le gars qui a 10Gbps au bout d’une fibre a plus de possibilités que moi. Mais le monde est ainsi fait.
Au coeur de ce débat, en ce qui concerne le mobile, la possibilité ou pas d’avoir une adresse IP fixe, publique et routable. Car si les autres opérateurs font des choses dégueulasses à base de proxy et filtres divers et variés, il semble acquis que Free ne le fait pas. Reste donc cette fameuse IP. Des adresse IPv4, il n’y en a plus vraiment beaucoup de disponibles. L’intégralité de Free Mobile semble d’ailleurs prévue pour n’utiliser que quelques 8000 adresses en tout. De ce côté là, c’est clairement faire preuve de responsabilité en laissant les adresses « à ceux qui en ont vraiment besoin »… Oui mais… qui dit que les mobiles n’en ont pas vraiment besoin ?
Internet, Sysadmin » | Tweet |
C’est le nouveau dada de la presse spécialisée en ce moment, le futur-probable-marché-noir-des-IPv4.
Remise dans le contexte pour ceux qui ne suivent pas l’actualité de près ou qui n’ont pas lu mes précédents articles sur le sujet :
Il y a moins de 4 milliards d’adresse IP version 4 qui sont utilisables en tout. Ce gros bloc est géré par un organisme mondial (IANA) qui les distribue par paquet de 16 millions à des registres régionaux (RIR, il y en a 5 dans le monde) qui eux-mêmes vont les découper en blocs de différentes tailles (le plus petit théoriquement existant sur Internet et ayant de bonnes chances de fonctionner comme il faut étant un bloc de 256 adresses) à des registres locaux (il y en a un gros paquet). Enfin, ce registre local va découper ses blocs d’adresse en petits bouts pour les distribuer aux clients. Lire la suite »
Internet, Vie associative » | Tweet |
Malgré le fait que les « ressources rares » (voir ci dessous) ne soient pas gérées par la très célèbre administration française, c’est tout de même un sacré parcours du combattant.
Pour commencer, de quoi parle-t-on ? D’adresses IP et de numéros de systèmes autonomes. Il ne peut pas y avoir, en tout cas sur les blocs publics, deux machines qui ont la même adresse sur Internet. Si c’était le cas, comment savoir qui parle à qui ? Il en va de même pour les numéros d’AS, d’ou la dénomination de « ressources rares »
Pour gérer l’attribution de ces ressources, l’IANA délègue des blocs aux registres régionaux (RIR). Pour l’Europe (au sens large du terme), c’est au RIPE qu’on a affaire (voir mon article sur la pénurie d’adresses pour comprendre les mécanisme d’allocation successif jusqu’à l’utilisateur final) Lire la suite »
Internet, Sysadmin » | Tweet |
Personne n’y crois encore vraiment, mais malgré mon dernier billet sur le sujet, il faut bien se rendre à l’évidence, même si on peut encore tirer sur la corde pendant un petit moment, les usages du réseau font qu’il faudra bien y venir un jour.
Alors on pourrait très bien imaginer le scénario « simple » qui consiste à décider d’un jour ou on éteindra le vieux réseau IPv4 et ou on allumera l’IPv6, mais ce n’est qu’un doux rêve et on préfère depuis plusieurs années parler du nouveau réseau IPv6 qui cohabite avec l’ancien réseau IPv4. Lire la suite »
Internet » | Tweet |
On nous gonfle depuis ce weekend dans tous les tabloïds online sur le thème « Il reste moins de 8% d’adresses IPv4 disponibles ».
Alors, il faut commencer par définir « disponible ». Si on regarde les tableaux de l’IANA (l’organisme mondial chargé d’attribuer les ressources numérotées, dont les fameuses IPv4), il y a encore 20 blocs (sur 256 existants) d’environ 16.7 millions d’adresse « UNALLOCATED » et 16 de plus en « RESERVED FOR FUTUR USE ». Lire la suite »